Dans un environnement concurrentiel de plus en plus dense et face à des défis économiques croissants, l’agence Vanksen s’est imposée comme leader en matière d’innovation en intégrant l’intelligence artificielle (IA) dans ses stratégies digitales.
Armand Lebrun, managing director, explique comment Vanksen utilise cette technologie pour non seulement améliorer l’efficacité opérationnelle mais aussi pour offrir des services à haute valeur ajoutée.
Comment Vanksen utilise-t-elle l’IA pour améliorer ses stratégies et services numériques pour ses clients ?
Les challenges auxquels font face nos clients ont évolué, dans un contexte concurrentiel toujours plus dense et un environnement économique toujours plus tendu. En parallèle, l’émergence de l’IA générative offre un énorme potentiel pour accélérer la réalisation de certaines tâches répétitives et chronophages, et ainsi se concentrer sur les réflexions et actions présentant davantage de valeur-ajoutée. C’est ainsi que l’IA fait partie intégrante des processus de delivery, au sein de chaque département de l’agence.
Nous avons testé et éprouvé de nombreux outils et plateformes, effectué des POC (Proof Of Concept), mis en place une infrastructure, une gouvernance et un workflow afin de faciliter les actions de nos experts. Cela nous permet ainsi de gagner en efficience au niveau de l’exploitation, et donc de privilégier le temps accordé au volet plus stratégique de nos activités auprès de nos clients. C’est donc un process raisonné, qui a permis d’optimiser le champ d’actions pour de nombreuses expertises telles que le media, le SEO, le copywriting, les projets tech, le social ou encore l’E-reputation.
Cependant, le bénéfice d’une implémentation de l’IA au sein de nos process ne s’arrête pas au simple « gain de productivité » sur nos verticales métiers. Cela permet également de créer des processus de travail partagés entre les pôles d’expertises, et donc d’enrichir le travail sur l’IA de chaque groupe grâce aux contributions des autres (sur des expertises complémentaires). In fine, les processus élaborés s’en retrouvent augmentés, et donc plus poussés et plus efficaces encore. Ce travail collaboratif est tout simplement un cercle vertueux permettant la montée en puissance de tous les pôles de l’agence. La promesse de Vanksen, d’activer ses expertises en synergie au service de nos clients prend d’autant plus de sens et de réalité grâce à l’IA. Par ailleurs, cela crée une forme d’émulation entre les équipes, qui se challengent ainsi les unes les autres… tous les projets de nos clients en bénéficient !
Quels types d’entreprises peuvent faire appel à Vanksen?
Nos 23 années d’expérience et d’action dans le digital nous ont permis de collaborer avec entreprises et organisations de tailles, de structures et d’industries très variées (allant de la bancassurance au secteur de la santé, en passant par des ONG ou des acteurs du divertissement, mais aussi du retail ou de la grande conso). Un point commun cependant à l’ensemble de ces clients : l’ambition d’exploiter le potentiel du digital pour développer l’image de leur marque, la visibilité de leurs produits ou services comme de leurs employés ou stakeholders, et de traduire ces opportunités en résultats pérennes pour le business.
C’est ainsi que nous améliorons la visibilité de la marque et des points de vente et générons du business pour des enseignes comme Alain Afflelou ou encore Carrefour Voyages sur le marché belge. Nous concevons et mettons en œuvre des projets web et tech avec des acteurs comme Tango, au Luxembourg, ou Allianz au niveau international. Toujours dans le secteur de l’assurance, nous accompagnons AXA Luxembourg depuis 9 ans sur toute la chaîne de valeur digitale, et notamment sur la performance avec du SEO, des campagnes médias et du CRO par exemple. Nous travaillons également avec le secteur de l’automobile, avec un travail sur l’image de marque et l’animation des réseaux sociaux du Groupe Stellantis … dont d’ailleurs nombre de marques sont représentées chez notre client et voisin Autopolis. En bref, le terrain de jeu est immense !
Pourquoi les clients désireux d’implémenter l’IA dans leur entreprise doivent-ils faire appel à Vanksen, et non aux entreprises qui proposent des solutions « clés-sur-porte »?
Il est important de considérer les notions d’expertise et de technologie. Notre force réside dans la capacité à adosser des technologies (dont l’IA générative) à une centaine d’experts en marketing digital, avec des profils Senior qui ont pour certains plus de 15 ans d’expérience. L’IA n’est pas un « one size fits all », un produit unique qui s’adapterait à tout type d’organisation en un mouvement.
Il me semble également nécessaire de dissocier, d’une part, les entreprises qui ont un fort background technique et s’appuient sur des équipes de développement pour lancer des plateformes et des outils, et d’autre part, les agences qui s’appuient en premier lieu sur l’expertise et l’expérience en marketing digital ainsi que sur des outils performants du marché, pour conseiller et intégrer au mieux les stratégies et actions chez leurs clients. Nous faisons partie de cette seconde catégorie, ce qui me semble plus rassurant et efficace pour mener à bien les projets de nos clients.
Au-delà de l’effet « buzzy » consistant à proposer de l’IA pour être dans la tendance, nous restons en effet concentrés sur le ROI et la valeur générée par nos actions, avec pour indicateur principal le niveau de performance qu’elles atteignent.
Quels sont les plus grands défis pour une entreprise désireuse d’intégrer l’IA dans sa stratégie marketing ?
Nous avons constaté différentes phases par lesquelles sont passées nos clients face à l’IA. La première que l’on peut qualifier de « phase d’excitation » : tout le monde parle d’IA générative, ça a l’air fantastique et les promesses sont alléchantes… c’est un peu le « buzzword » à la mode et tout le monde veut s’y mettre sans forcément en comprendre les tenants et aboutissants (ni savoir exactement ce que cela va réellement permettre)
Ensuite, place à la phase de réflexion (et c’est là que résident les défis) : il y a un souhait très fort d’adoption, mais les entreprises commencent à mesurer autant l’étendue des possibles que les défis que cela représente. Tout usage de l’IA, pour être profitable à l’entreprise dans son ensemble (et pas uniquement aux quelques individus qui l’utilisent pour « gagner du temps »), doit être documentée, codifiée, normée… mais au préalable, ces processus doivent être définis et validés, de même que le choix des outils, le mode de fonctionnement à leur appliquer… c’est tout le propos de la gouvernance. Et évidemment, cela incombe autant à la direction de l’entreprise qu’à la DSI, l’IT, le juridique et la finance… on comprend bien que cela prend du temps pour mettre tous ces stakeholders d’accord sur un projet collectif.
Enfin, le temps de l’action : les entreprises comprennent qu’il n’y a pas de bonne ou mauvaise décision, mais qu’il faut surtout rapidement s’activer et pratiquer, au risque d’être dépassé. Car le marché n’attend pas et d’autres concurrents plus agiles risquent de vous doubler ! Et c’est peut-être le cap le plus complexe pour les entreprises : le plus difficile, c’est de se lancer.
Comment rassurez-vous les clients inquiets par rapport à l’intégration de l’IA?
Déjà, il faut rappeler que de nombreux outils et plateformes couramment utilisés dans les stratégies marketing, tels que Google pour des campagnes Media ou Talkwalker dans le domaine du Social Listening, intègrent nativement l’IA depuis des années. Cela a permis de développer le champ d’actions sans pour autant générer des craintes.
Certains clients peuvent en effet être inquiets (pour toutes les raisons de gouvernance évoquées plus haut, et plus largement des préoccupations liées à la sécurité, la confidentialité des données…) Il me semble qu’il y a beaucoup d’inquiétude (comme souvent) face à l’inconnu. Mon premier conseil en général est : testez ! Créez-vous un compte à usage personnel sur chatGPT, testez Perplexity pour vos propres recherches, amusez-vous sur Adobe Firefly… cela permet déjà de démystifier les outils et de lever la première appréhension.
Ensuite, la plupart des solutions leader du marché ont toutes développé des formats de licence à usage des entreprises, garantissant que les données fournies ne sont pas exploitées pour entrainer le modèle d’IA. Il existe en outre de nombreuses fonctionnalités additionnelles pour renforcer encore la sécurité (systèmes d’alerte déclenchées en cas d’usage d’un mot proscrit, ou de données suspectes par exemple…) Il n’y a donc pas de réel danger pour les annonceurs… le plus grand risque étant probablement, pour les entreprises, de ne rien faire du tout !
Cet article a été rédigé en étroite collaboration avec Vanksen.
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