La fédération bancaire luxembourgeoise, l’ABBL, a publié une liste de contacts bancaires favorables aux start-ups afin de faciliter le processus d’ouverture d’un compte bancaire au Grand-Duché.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un effort visant à faciliter l’ouverture de comptes bancaires au Grand-Duché pour les petites et moyennes entreprises, les start-ups et les fonds d’investissement alternatifs.
Un obstacle majeur pour les entreprises
L’accélération du processus d’ouverture de comptes bancaires pour les start-ups a été citée comme la cinquième priorité des fondateurs de start-ups qui ont participé à la dernière enquête de Silicon Luxembourg. Les start-ups ne sont pas empêchées d’ouvrir des comptes dans d’autres pays de l’UE, mais lorsqu’elles enregistrent leur société auprès d’un notaire luxembourgeois, elles sont tenues d’avoir un IBAN avec le préfixe LU.
Le député luxembourgeois Laurent Mosar a soulevé la question dans une question parlementaire en janvier 2023, le même mois où une pétition publique a été soumise au parlement, cherchant à imposer un service bancaire minimum similaire à celui offert en Belgique.
« Avec nos parties prenantes, nous avons décidé d’agir sur ces trois fronts en jouant le rôle de facilitateur entre l’offre et la demande, en lançant des initiatives éducatives et en intensifiant nos efforts de formation. »
« La création de nouvelles entreprises est essentielle au dynamisme de l’économie luxembourgeoise et à la prospérité de ses habitants. Quelque 3.500 entreprises sont créées chaque année dans notre pays et les membres de l’ABBL, par les services qu’ils offrent, sont des alliés importants pour les entrepreneurs », a déclaré Jerry Grbic, CEO de l’ABBL, avant d’ajouter : « Cependant, nous avons récemment été approchés par des politiciens et des acteurs économiques au sujet des difficultés rencontrées dans l’ouverture de comptes pour les personnes morales ».
L’ABBL a identifié trois contraintes principales du côté des banques : la réglementation en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (AML/CFT) ; la complexité de certaines structures telles que les fonds d’investissement ; et le manque de sensibilisation au soutien disponible pour les start-ups et les investisseurs internationaux.
« Avec nos parties prenantes, nous avons décidé d’agir sur ces trois fronts en jouant le rôle de facilitateur entre l’offre et la demande, en lançant des initiatives éducatives et en intensifiant nos efforts de formation », explique Jerry Grbic.
L’ABBL souligne que la liste des contacts dédiés au sein des banques et autres prestataires de services bancaires au Luxembourg montre que les banques adoptent une approche proactive, mais que « cela ne signifie pas que les autres ne sont pas ouverts aux discussions avec les développeurs de projets ». Retrouvez la brochure en ligne ici.