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Volatilité élevée attendue sur les marchés

Les marchés boursiers ont connu une performance remarquable au cours des huit premiers mois de 2024, soutenus par une forte croissance des bénéfices. Toutefois, cette hausse a été largement concentrée dans quelques grandes entreprises technologiques, soulevant des préoccupations sur le risque de concentration. Les actions européennes, moins exposées à la technologie, ont sous-performé par rapport aux États-Unis.

Sur le marché obligataire, une volatilité inhabituelle s’est installée en raison des incertitudes liées aux politiques des banques centrales, notamment de la Réserve fédérale américaine (Fed). Les attentes concernant les baisses de taux d’intérêt ont évolué tout au long de l’année, passant de sept réductions prévues à une seule. L’évolution du marché du travail et les craintes de récession ont fait revoir ces prévisions.

Les banques centrales mondiales ont commencé à réduire leurs taux d’intérêt, les marchés émergents ayant pris de l’avance. En Europe, la Banque Centrale Européenne (BCE) et d’autres institutions ont également entamé un cycle de réduction des taux, bien que les perspectives économiques y soient plus faibles. Les prévisions de croissance du PIB de la zone euro sont inférieures à 1% pour 2024, contre 1,3% pour 2025, et les perspectives d’inflation sont également moins favorables qu’aux États-Unis.

Les relations économiques avec la Chine représentent un autre obstacle pour la zone euro. La faible demande chinoise et les tensions commerciales ont un impact négatif sur les exportations européennes. Le paysage politique européen, marqué par une montée de la droite, ajoute une couche supplémentaire de risque pour les investisseurs.

Les rendements obligataires en Europe restent peu attractifs par rapport à d’autres régions, mais le marché des actions présente des opportunités. Les actions européennes, actuellement sous-évaluées par rapport à celles des ÉtatsUnis, bénéficient d’un environnement de politique monétaire plus favorable. Cependant, les risques liés à la récession, à l’inflation et aux tensions géopolitiques maintiennent la volatilité à un niveau élevé. La frontière entre un ralentissement économique maîtrisé et une récession reste fine, nécessitant une vigilance accrue des investisseurs.

« La diversification reste essentielle pour les investisseurs »

Dans ce contexte incertain, la diversification reste essentielle pour les investisseurs. L’accent devrait être mis sur des portefeuilles équilibrant les actions sous-évaluées et les actifs de refuge comme les obligations d’État. De plus, une allocation géographique diversifiée, tenant compte des perspectives régionales distinctes, permettrait d’atténuer l’impact des risques spécifiques à certaines zones, notamment ceux liés à la Chine et à l’Europe. Les marchés émergents, bien qu’exposés à une volatilité plus importante, pourraient offrir des rendements attractifs pour les investisseurs tolérant une prise de risque plus élevée.

Disclaimer.

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